ART MEXICAIN

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Voici quelques photos prises au Musée d’Art Populaire de Mexico.

Une coccinelle entièrement recouverte de chakiras (pertites perles de couleur) dans le style Huichol, depuis les jantes jusqu’au volant en passant par la carrosserie:

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Quelques objets Huichols:

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Des alebrijes de Oaxaca en bois:

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Et des masques portés lors de danses:

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Cours de peinture

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Pour le cours de peinture, j’ai choisi de continuer le sujet de l’année passée, à savoir la disparition de l’image. J’ai privilégié de travailler toujours la même image sur le même support: le papier photo. Durant toute l’année, j’ai essayé divers moyens ou techniques afin de faire disparaître l’image de la photo. Je l’ai poncée, je l’ai recouverte de caramel, de sucre ou encore de farine, de peinture ; je l’ai brûlée, je l’ai trempée dans de l’eau de javel et j’ai imaginé bien d’autres choses encore…

 

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Les Huichols

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Les Huichols font partie d’une des cinquante-deux ethnies amérindiennes du Mexique. Ils furent une grande source d’inspiration pour moi. En effet, j’ai travaillé l’art de cette ethnie en gravure l’année passée et c’est le sujet de mon TFE.

 

Les Huichols sont environ 20.000 et vivent en petites communautés, réparties sur la Sierra Madre Occidentale, zone qui leur a été concédée par le gouvernement mexicain. Il y a cinq communautés et chacune garde jalousement sa langue et ses traditions ancestrales. C’est un peuple stable et pacifique, assez conservateur, qui semble reproduire le passé, sans trop faire appel au monde moderne et à sa technologie.

Les communautés sont organisées autour d’un gouverneur (s’occupe de tout ce qui est politique) et d’un chamane (gardien des traditions).

Ces petits groupes de semi-nomades vivent dans des maisons en terre et en paille dont les fenêtres et les portes sont en bois et n’ont pas l’eau courante. Ils vont chercher l’eau aux rivières où ils se lavent et font leur lessive. L’endroit le plus important de la maison huichole est le milieu du patio parce que c’est là qu’est allumé le feu pour invoquer les dieux lorsqu’une personne vient visiter les habitants. Durant ces petites cérémonies, tout le monde s’assied autour du feu pour parler et les anciens racontent des histoires aux plus jeunes pour leur apprendre la tradition huichole. Celle-ci est aussi transmise au travers de dessins brodés.

L’art huichol tente de révéler l’invisible, de communiquer un message important du créateur, une vision de celui-ci..

Les thèmes sont généralement ceux des changements des saisons, des rêves, des morts ou naissances d’enfants… Chaque tableau est réalisé en laine et est unique. Ils racontent et interprètent les légendes et les exploits des ancêtres, immortalisant ainsi la mythologie de leur peuple et témoignant de leur mode de vie et de leurs croyances.

Ces tableaux sont composés en semis et n’ont pas de sens (il n’y a pas de haut ni de bas) puisque tous les éléments se trouvent dans tous les sens. Tout est plat, en deux dimensions, il n’y a pas de troisième dimension ni de reliefs.

Le fond est divisé en plusieurs surfaces de couleurs différentes délimitées par des lignes. Toutes sortes de couleurs vives sont utilisées: des primaires, des secondaires, des tertiaires, des dégradés et des rabattus. De plus, le décor est constitué de formes géométriques tels que des triangles, cercles, rectangles, lignes ondulées et brisées, des soleils, des étoiles …

Les animaux (oiseaux, cerfs, serpents, chiens…), les personnes (enfants, adultes, esprits, démons…) et les végétaux (plantes, fleurs, cactus…), sortis des rêves, sont stylisés, simplifiés et transformés. Les proportions ne sont pas du tout respectées et des éléments imaginaires sont parfois rajoutés.

Voici des photos prises chez les Huichols ainsi que des scans de mes gravures et de travaux d’élèves de l’Institut des Dames de Marie:

 

Lumière

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Voici le travail en lumière que Sarah et moi avons réalisé pour le cours de compo/couleur:

 

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Nous avons choisi de travailler les ombres colorées sous forme de mosaïques. Nous avons projeté sur un grand panneau blanc l’ombre d’une feuille, éclairée par deux lampes, où des formes géométriques avaient été découpées. A tour de rôle, nous avons placé des cellos de couleurs devant une lampe ou les deux lampes en même temps.

 

 

Matière

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Lors du premier cours de matière, j’ai découpé les légumes que j’avais apportés, le plus finement possible afin d’observer leur transparence sur un plexi.

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En essayant de les sécher à la maison, je me suis rendu compte que les courgettes collaient naturellement entre-elles ainsi que sur le papier sur lequel elles séchaient. L’idée m’est alors venue de réaliser des papiers peints de légumes séchés: faire en sorte que les légumes collent naturellement entre-eux sans autre support.

 

En voici le résultat:

 

 

Cours de dessin

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Cette année, le sujet que j’ai abordé dans le cours de dessin est la fabrication du mezcal. Le mezcal est un alcool mexicain produit à partir de l’agave. Après la découpe des feuilles allongées pour ne garder que le cœur de l’agave (qui ressemble alors à un très gros ananas), celui-ci est cuit à l’intérieur d’un four de pierres chauffées à blanc. Ensuite, les cœurs sont écrasés par une roue tirée par un âne ou un bœuf. L’étape suivante est la fermentation de la pulpe d’agave pendant plusieurs semaines. Et pour finir, il est cuit dans un récipient en cuivre ayant une forme de cloche. La vapeur dégagée est acheminée à l’intérieur d’un alambic (toujours en cuivre). Cette vapeur est refroidie lors de son passage, par l’alambic, dans une grande cuve d’eau. Par condensation, la vapeur se liquéfie et se transforme en mezcal.

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Stage: les sceaux précolombiens

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 Un autre sujet de cours fut les sceaux précolombiens.

 Un sceau est un cachet qui permet de laisser une empreinte et il en existe depuis très longtemps dans de nombreux pays. Ceux que j’ai montré ont été fabriqués au centre du Mexique et leur origine est datée de 1520 avant J.-C.

 Les sceaux précolombiens étaient construits en terre cuite et mesuraient entre 1 et 20 cm de long. Ils pouvaient avoir plusieurs formes: certains étaient convexes, d’autres cylindriques ou encore plats. Ceux-ci étaient de forme circulaire, triangulaire ou rectangulaire.

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Les sceaux précolombiens sont en relation avec leurs mythes et leurs croyances religieuses. En effet les sceaux représentaient des personnes, des animaux, des végétaux ou des formes géométriques.

Les sceaux pouvaient être utilisés pour quatre fins différentes:

  1. imprimer des tatouages sur la peau avant les danses lors des cérémonies religieuses ou avant un combat

  2. imprimer sur des textiles

  3. valider l’authenticité d’un codex (document). L’empereur ne « signait » pas sur le document mais apposait son sceau sur le messager.

  4. l’hypothèse de l’auteur du livre serait que les sceaux étaient un « moyen de communication ».

 

Pour réaliser les sceaux, j’ai assemblé deux bouchons de lait sur lesquels les élèves ont fixé une bande autocollante. Sur cette bande, ils ont collé des morceaux de néoprène afin de réaliser leur sceau.

 

Ci-dessous, les empreintes de sceaux précolombiens ainsi que des photos des sceaux réalisés par les élèves et des miens:

 

Stage: la perspective

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Lors de mon stage à l’Institut des Dames de Marie, j’ai aussi eu l’occasion de donner, en plus du cours de technologie, des cours d’éducation artistique. Un de mes sujets fut la perspective: dessiner son prénom en 3D. Après une explication et une définition de la perspective, j’ai demandé aux élèves de retrouver le point de fuite de photos trouvées dans des revues. Ensuite, j’ai montré des œuvres réalisées à l’aide d’un ou plusieurs points de fuite. Et pour finir, les élèves ont dû dessiner leur prénom en 3D.

 

Ci-dessous, les documents montrés aux élèves ainsi que certains de leur travaux:

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Stage: Semaine Techno

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Mon stage 3.2 s’est déroulé à l’Institut des Dames de Marie, auprès de notre professeur de MFP: Madame Dutoy. Ce stage contenait trois particularités:

  • nous étions deux étudiantes (Leila et moi-même) à donner cours,

  • la matière enseignée était la technologie,

  • les élèves étaient organisés en demi-groupes, pendant une semaine entière.

Avant de commencer ce stage, j’étais vraiment stressée pour plusieurs raisons:

Tout d’abord, à cause de la matière. Les professeurs d’Art sont amenés à enseigner plusieurs cours tels qu’Education artistique, Musique ou encore Technologie. Pour nous y préparer, durant trois jours, nous avons eu un ‘workshop’ avec les sciences naturelles durant lesquels nous avons élaboré un projet autour d’une problématique. Ce n’est pas pour autant que je me sentais prête à enseigner cette matière.

Et encore moins avec un tel horaire: en 3ème année, nous sommes censé prester 15h par semaine. Or, avec le système de semaine entière au sein de cette école, nous avons eu un horaire complet.

Ensuite, je craignais de ne pas réussir à faire germer l’imagination des élèves afin qu’ils réalisent des maquettes de maison très créatives et pourquoi pas excentrique tout en éprouvant du plaisir.

Et pour finir, ma plus grande crainte était de ne pas être capable de gérer le groupe durant autant de temps, de dynamiser le cours et d’arriver à faire travailler les élèves.

La première semaine, Leila et moi avons donné cours ensemble. La deuxième semaine, ce fut moi qui donnai cours. La semaine suivante, nous avons aidé Madame Dutoy à monter l’exposition « les Arts aux DDM » qui reprend tous les travaux réalisés aux cours d’Art et de Techno durant l’année. Et pour finir, ce fut Leila qui prit les rênes la dernière semaine.

Ma semaine, du 12 au 16 mars fut fortement raccourcie à cause de deux journées pédagogiques et une après-midi passée à la visite médicale.

Le lundi, j’ai introduit le dossier à compléter durant la semaine puis j’ai réalisé une brève introduction de l’histoire de l’architecture, de la préhistoire à nos jours. Puis, avant de partir à la visite médicale, j’ai expliqué, à l’aide d’une présentation informatique, comment dessiner les plans de leur maquette.

Lors de la visite médicale, nous avons demandé aux élèves de réaliser des croquis de leur maquette afin de commencer le traçage des plans au plus vite.

Voici les liens des présentations que j’ai créées pour expliquer la théorie:

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Le mercredi, les élèves ont découvert les différents outils et matériaux mis à leur disposition en complétant un dossier sur le cutter « maped ». Ensuite, les élèves ont dessiné les plans de leur maquette après que Leila et moi avons visionné et dessiné leur projet en 3D. La journée s’est terminée par la correction des plans des élèves.

Le jeudi, après une brève explication sur la découpe des fenêtres, des portes, du cello et sur le collage des murs, les élèves ont directement commencé à construire leur maquette. A la fin de la journée, à part quelques exceptions, toutes les maquettes avaient quatre murs et un toit.

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Le lundi matin (j’ai pu donner trois heures de plus) fut dédié au bouclage de la construction (murs intérieurs, fixage du toit …) ainsi qu’à la décoration des maquettes.

Pour terminer, je dirai simplement que ce stage m’a énormément apporté.

J’ai appris à m’adapter au système et à l’improvisation que cela implique. Que faire lorsqu’un élève ne veut pas travailler? C’est très important d’arriver à motiver les élèves car nous les avons, toute la journée, durant une semaine… D’où l’importance d’improviser et de trouver d’autres activités ou être plus flexible sur les consignes, etc. …

D’autre part, cette gestion du temps permet de mieux connaître les élèves et à créer des « liens » avec eux ce qui facilite, à la longue, la communication. De plus, grâce à ce système, les élèves ont bien le temps de terminer et de décorer leur maquette.

Et pour finir, mes craintes étaient non fondées: à la fin de la semaine, chaque élève a terminé sa maquette. Elles étaient vraiment très créatives et pleines de couleurs.

Ce qui m’a le plus fait plaisir, c’est d’entendre les élèves dire qu’ils étaient fiers d’être arrivés au bout de leur projet.

Voici d’autres photos du stage.